Samain

 

Généralement, quand on entend parler des origines de l’Halloween, on entend plusieurs réponses qui ont toutes un point commun : les Celtes.  Mais quelle fête célébraient-ils donc ainsi ? Qu’est-ce que la fin de l’été pour eux ? Et que se passe-t-il lors du Nouvel An des sorcières ?



En premier lieu, il serait logique de vous dire, tout simplement, la date de la célébration de Samain. Cette dernière est le 31 octobre ! Eh oui, c’est le même jour que l’Halloween. C’est à cette date que terminaient les récoltes, alors les gens se rassemblaient pour faire la fête et profiter des derniers jours de chaleur avant l’hiver. Mais que fait-on lors de Samain ? Selon les wiccans, c’est à cette date que la barrière entre le monde des vivants et l’Autre Monde (le Sídh) est à son plus fin. Il est coutume d’ériger un autel pour honorer les proches défunts. Il y avait aussi un feu de camp au centre du village où les gens pouvaient danser et s’amuser. Les gens faisaient souvent aussi de longues marches dans la nature pour profiter des dernières journées d’été. Cette fête symbolise surtout le renouveau, on l’appelle même parfois le Nouvel An des sorcières.

Il y a une autre chose qui rend Samain si particulière. Une cérémonie des plus importantes de Samain s’appelle le souper silencieux. On dressait la table en laissant des places libres pour les proches morts récemment. On laissait également une chaise libre pour le dieu ou la déesse de l’hiver, et l’on servait cette entité en premier. Celle-ci était représentée par un épouvantail qu’on brûlerait plus tard, à Beltaine. Par la suite, on mangeait un repas d’automne avec abondance de courges, tout ceci en gardant le silence pour toute la durée du souper.

Au fil du temps, Samain s’est transformé, devenant une fête chrétienne, plus tard, l’Halloween. Pourtant, Samain n’a pas encore complètement disparu, il y a encore des gens qui célèbrent cette fête ! Alors, la prochaine fois que vous entendez ce mot, j’espère que vous en saurez un peu plus. Joyeuse Halloween !

Delphine Lafortune

***Texte provenant de la première édition de l'Éco de l'Île imprimé


Commentaires